lundi 30 novembre 2009

novembre 2009




Mois de Novembre 2009

Pour une fois, soyons vraiment sérieux

Tentative de réponse personnelle aux questions : que faisons-nous sur terre, qui sommes-nous, où allons-nous ?

Chers enfants et petits enfants :
Vous connaissez tous, du moins je le suppose, la fable de La Fontaine : « le Laboureur et ses enfants ». Si votre mémoire vous fait défaut, je vous conseille de la relire car aujourd’hui, contrairement aux blogs précédents qui se voulaient surtout divertissants, j’aborde un sujet totalement différent qui se veut  "didactique ».

L’être humain a toujours deux visages. Il peut être parfois Docteur Jekills et Mister Hide. Personnellement je suis comme tout un chacun, j’ai les deux visages de Janus, ce dieu romain qui symbolise la réalité de l’Homme. Je vous dévoilerai donc aujourd’hui mon deuxième visage. Vous avez dû apercevoir déjà une partie de ce coté caché car, comme notre satellite, la Lune, il y a toujours une certaine « libration » qui permet d’en voir une partie, même infime.

Ce mois de décembre qui arrive est le mois de préparation pour les fêtes de Noël et du Nouvel An. J’avais précédemment l’habitude de vous adresser à cette occasion un petit cadeau consistant en une série d’anecdotes relatant d’abord mon enfance, puis, depuis quelques années, les particularités marquantes de ma carrière militaire et de notre vie familiale. Pour le moment, j’ai mis en « stop over » cette activité intellectuelle, mais par contre je me suis penché plus spécialement, l’âge aidant, sur des travaux de caractère philosophique et je dirai même avec une caractéristique très prononcée de métaphysique. J’envisage donc cette année de vous offrir un travail que j’ai intitulé : « le Nonvel Âge » ou

«Être, réponse tardive, in memoriam, à mon ancien proviseur du Collège français de Constance, probablement DCD ».

 Ce travail n’est que le résumé actuel de mes pensées, fruit d’une vie qui est plus proche de la tombe que du berceau, mais je tiens particulièrement à vous le présenter car je considère que mon rôle de père et de grand père, patriarche d’une famille à laquelle je tiens, est spécialement de vous faire part de mon expérience et surtout de vous indiquer quel fut réellement le sens de ma vie et quel sens vous devriez donner à la vôtre. Ce travail est à considérer comme mon « testament philosophique ». Testament n’a jamais voulu dire que celui qui le fait partira dans les jours qui suivent ; de plus un testament n’est que le point fait à un moment donné d’une existence et peut être changé à tout moment. Je sais qu’il s’agit d’un « pensum », pour le moins rébarbatif, lourd par le poids des mots et de son volume, 47 pages, qui sera peut-être sans grand intérêt pour vous, mais je dois vous dire que j’y ai beaucoup travaillé, parfois même la nuit, et j’espère que vous aurez à cœur de le lire jusqu’au bout. Datant de fin 2007 pour une conférence que j’ai faite à mes anciens camarades de classe, je vous souhaite d’en faire votre profit dans la vie qui vous attend. Ce sera mon cadeau de fin d’année ; qu’il vous soit utile est mon seul but.

J’ai pour coutume de dire que « l’on sort toujours de l’ambiguïté à son désavantage ». Cette phrase n’est pas de moi mais du Cardinal de Retz, expert en matière d’ambiguïté, vous le savez !!! Elle est très juste dans sa généralité ; j’espère que pour moi, elle ne sera pas aussi rigoureuse…

Sachez tout d’abord que je n’ai jamais eu qu’une seule ambition dans ma vie depuis que j’ai l’âge de raison : celle de ne pas mourir idiot ! En d’autres termes, de profiter de ma vie pour tenter de comprendre les raisons de mon existence et répondre aux questions suivantes : d’où je viens, qui je suis et où je vais ? Ce fut vraiment le seul objectif principal de mon existence terrestre et je pense, après y avoir mûrement réfléchi, que, grâce à des enseignements divers et toutes les expériences, positives et négatives, que j’ai pu faire sur cette planète pendant cette présente vie, j’y suis arrivé, ou du moins je m’en suis approché. La meilleure preuve que je puisse vous fournir au sujet de mon manque d’ambition est que j’ai refusé, en quittant l’armée encore jeune (42 ans), d’accepter le grade de Lieutenant Colonel que l’on me proposait et d’opter pour une année d’études de gestion commerciale en échange… La carte de visite n’a jamais été mon fort ! Entre nous, bien m’en a pris ; cela m’a permis d’étudier plus à fond le système dans lequel nous vivons et d’approfondir la réponse aux questions que je me posais dès mon âge adulte. Je peux donc aujourd’hui vous présenter, en cette fin d’année 2009, l’hypothèse majeure que je retiens actuellement comme la meilleure sur les plans philosophique et métaphysique et remplir ainsi une mission fondamentale pour moi : celle de « patriarche » qui a pour charge, grâce à la technique d’internet, malgré l’éloignement familial, de vous apporter les réflexions de l’expérience d’une vie. Je dois dire que celle-ci fut particulièrement riche, principalement sur le plan spirituel. Dans ma vie j’ai toujours suivi le conseil d’un colonel qui m’avait dit, au début de ma carrière militaire coloniale: « apprenez toujours la langue, la religion et la sociologie des peuples indigènes dans les pays où vous servirez ».

Quittant l’Armée, j’eus encore la chance de ne pas trouver de situation correspondant à mon intention. Ne dénichant rien à ma convenance, nous achetâmes une droguerie que nous convertîmes en magasin de diététique. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que cet « exploit » représentait en l’an de grâce 1975. Diététique et produits naturels étaient pratiquement inconnus de la population. Une nouvelle question importante se fixa alors dans mon esprit

« Comment et pourquoi des plantes mortes pouvaient guérir ? ».

Pour clore le tout, je fréquentais un cercle très fermé, une école philosophique à laquelle j’appartiens toujours, où la formule que l’on trouve à la porte d’entrée est la suivante : « Pensez à la Mort ».

C’est à partir de cette époque (1976) que je pris l’habitude d’écrire mes réflexions de caractère philosophique et spirituel. A ma mort vous en trouverez quelques centaines de pages. J’en suis donc arrivé tout naturellement à me forger une vérité personnelle, bien conscient que ce n’est pas « la Vérité Absolue». Je vous livrerai donc un résumé de mes réflexions qui pourront, je l’espère, vous servir un jour, si par bonheur vous prenez la peine, dans le courant de votre vie terrestre, de vous poser les mêmes questions que je me suis formulé dans ma jeunesse. Je vous avertis cependant qu’une vie ne suffit pas à résoudre tous ces problèmes d’ordre spirituel. Mais rien ne vous interdit de commencer !!!

Sachez cependant pour vous tranquilliser, qu’il y a des existences où l’âme décide de « pédaler » pour faire sa propre recherche en spiritualité, des existences où l’âme pédale « dans le choucroute » pour améliorer le plan matériel, utile parfois à toute l’humanité, et des existences où l’âme « fait roue libre ».

Cette étude a pour origine une conférence que je fis à mes anciens camarades du collège de Constance réunis au Mas de l’Acacia en Mai 2008. Je l’ai reprise, et développée spécialement pour vous. Ne pensez pas que je veuille vous imposer mes conclusions. Je désire simplement vous faire réfléchir sur votre existence, sur l’évolution de l’humanité et par conséquent sur votre futur et celui de nos descendants. Nous sommes plongés dans l’existence manifestée et nous devons tôt ou tard, dans cette vie ou dans d’autres, affronter ce problème et le résoudre individuellement.



Si parmi mes amis destinataires de ce blog, l’un d’entre eux désire recevoir un exemplaire de cette conférence, je me ferai un plaisir de lui envoyer, mais disons de suite que je n’ai pas vocation d’être un  "prédicant », bien qu’un jour, un ami de Toulon, ayant eu connaissance de mon goût caché pour la recherche spirituelle, m’affubla, par humour, par espièglerie ou par dérision, du surnom de « Gourou du Haut Var ».

Cette étude comporte 47 pages, il n’est donc pas question que je l’imprime. Je laisse à chacun le soin de le faire s’il le juge utile. Elle vous sera envoyée individuellement par pièce jointe à un e mail .

Nos amies allemandes à Tourtour
Fin octobre nous avons reçu pour une semaine dans un de nos gîtes, Madame Karin Müller, professeur de Français et sa camarade, Sieglinde, sous directrice de la Gebhardschule de Constance.

Elles ont eu la chance de bénéficier d’une semaine de grand beau temps et en ont profité pour se baigner sur la plage au bord de mer. Nous avons visité ensemble la région toulonnaise que Nanou et moi connaissons bien et nous sommes montés au Faron en voiture par l’ancienne route militaire. La voie est étroite, pleine de virages et très dangereuse mais une fois en haut le paysage sur la rade et sur toute la région est magnifique.

Elles ont évidemment fait aussi l’expédition aux Gorges du Verdon, site touristique splendide du Haut Var, de réputation européenne.

Je joins quelques photos pour mes camarades de classe qui reconnaîtront nos amies ; celles-ci nous avaient reçus à Constance en Mai 2009 pour le centenaire de la Gebhardschule avec la Directrice, Madame Grosskreuz et le Directeur de la Theodor Heuss Schule. Monsieur Raddatz.











Nanou et les urgences:
En fin de mois, Nanou s'est bloqué la jambe gauche, d'où, comme elle n'a que deux jambes elle aussi, appel à l'ambulance des pompiers de Salernes et descente aux urgences de l'hôpital de Draguignan sur un brancard!!!
le 2 Décembre (anniversaire de la bataille d'Austerlitz pour les connaisseurs) radio et ensuite consultation par un orthopédiste.
Je pense que finalement je prendrai un abonnement annuel à partir de l'an prochain, cela diminuera certainement la facture de la Sécu..
Perso, je ramasse donc seul les olives et malheureusement pour moi, la production de cette année est exceptionnelle. Heureusement que je profite du renfort de ma fille et de mon gendre.
Je ne suis pas encore tombé d'un olivier car j'évite autant que faire se peut de grimper à l'échelle mais, les expériences "d'homme volant" des années précédentes m'ont appris à être sinon prudent, du moins prévoyant aussi j'ai conservé les plus hauts oliviers et les plus fournis pour la fin, il faudra bien que je m'y hasarde quand même avec une échelle. Notez je vous prie ma prévoyance. J'ai bien écrit "conservé pour la fin" ce qui veut dire que si je tombe, j'aurai au moins récolté le maximum d'olives avant la chute!!! C'est ce qu'auraient dû faire Adam et Eve avant leur propre chute du Paradis terrestre, et on ne serait pas dans la m...., actuellement.
On reconnait bien là l'insouciance caractéristique d'un couple de jeunes mariés.... ( après moi, le Déluge!!!)