AVRIL 2009
Pour moi ce mois-ci commença comme pour tout le monde par un 1er avril. Mais ce premier avril ne fut pas l'objet d'un poisson comme d'aucuns l'ont imaginé. Exit la Maserati !!! Non, ce jour-là j'avais rendez-vous à l'hôpital Renée Sabran à Giens (près de Hyères) pour passer sur le billard le lendemain afin de me faire "rectifier" ma jolie gambette et me faire remettre une nouvelle rotule dans le genou ( plus exactement une demi rotule car je n'ai pas les moyens de me payer la rotule complète!)) . Dire que j'allais à l'abattoir avec un coeur léger serait de la forfanterie, mais j'y allai quand même, n'ayant pas d'autre solution pour règler mon problème d'usure... De plus je ne pouvais même plus me sauver en courant... il me fallait absolument mes deux cannes !!!
Je voudrais vous dire tout le bien de cet hôpital et vous signaler la compétence exemplaire du chirurgien et de toute l'équipe qui s'est occupée de moi. Si par hasard l'un de mes lecteurs doit en passer par là qu'il se rappelle l'adresse car c'est certainement une des meilleures de France pour ce genre d'opération chirurgicale.
Par contre, croyant bien faire, j'ai pensé améliorer mes performances de réadaptation et de rééducation en allant passer une semaine à la clinique Notre Dame à Draguignan et si j'en donne également l'adresse, c'est pour vous faire éviter à tout prix cet endroit où se retrouve toute la "docte gente dracénoise" qui n'a qu'un seul souci en tête: faire du fric, encore du fric... et si possible toujours plus de fric. Une vraie "pompe à fric" pour sucer le maigre budget de la Sécurité Sociale. Je m'en suis échappé en courant car, grâce aux progrès que j'avais faits à Renée Sabran, je pouvais fort heureusement me déplacer plus rapidement...
*
**
Je vous soumets une réflexion du Dalaï Lama qui pourrait faire suite, dans une certaine mesure seulement, à ce que j'écris ci-dessus:
On a demandé au Dalaï lama ...
"Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité?"
Il a répondu:
"Les hommes....Parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retrouver la santé.
Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu'ils finissent par non vivre ni le présent ni le futur.
Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir ...
Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu."
*
**
"c'est ti pas biau un cerisier en fleurs" s'exclame le normand en admirant son pommier rabougri !!!
