UNE GROSSE BOURDE INVOLONTAIRE:Aujourd'hui je vais vous raconter une histoire vécue, involontaire certes, mais dont je ne suis pas fier!Lorsque je construisais le Mas de l'Acacia où nous habitons depuis une trentaine d'années, j'avais acheté quelques outils de terrassement auprès d'un marchand de matériaux de Salernes qui s'appelait Esbérard. Entre pelles et pioches j'avais aussi acheté une "dame" qui est un outil servant à damer les cailloux avant de poser une chape de ciment pour faire le sol. La dame en question était vendue en 2 parties: la dame elle même et le manche à introduire dans un trou circulaire permettant ensuite de soulever l'ensemble assez lourd pour le laisser retomber sur les cailloux afin d'utiliser correctement l'outil.
J'avais eu beaucoup de difficultés pour parvenir à placer le manche dans la dame, mais j'y étais enfin parvenu. Descendant quelques jours après à Salernes, chez Esbérard, je me retrouve en compagnie de quelques maçons que j'avais fini par connaître et qui venaient comme moi acheter qui du matériel, qui des matériaux. Nous étions donc dans le bureau d'accueil, près du comptoir derrière lequel se tenaient trois ou quatre secrétaires, dames et damoiselles, qui recevaient les commandes, les notaient et ensuite encaissaient les achats.
Entre nous, les acheteurs en attente, une discussion sans intérêt particulier s'engagea mais petit à petit les quidams enflaient le ton pour mieux se faire entendre car le bruit des machines à écrire, les secrétaires qui péroraient, finissaient par couvrir nos voix et soudain, au cours de la discussion qui portait sur l'outillage, je me mets à dire innocemment, assez fort afin que mes compagnons entendent: "c'est incroyable ce que les dames d'Esbérard sont difficiles à emmancher!!!". De gros éclats de rires gouailleurs, bruyants et même "graveleux" s'élevèrent dans l'assemblée assez frustre des maçons... c'est alors que je m'aperçus de ma bévue . Une vieille fille, sorte de grand échalas,"caquettant" au milieu du poulailler installé de l'autre coté du comptoir, plongea du nez sur sa machine à écrire en piquant un fard, devenant d'un seul coup aussi lumineuse que le phare de l'île de Sein!!! horrible...
Tout le monde pensant que j'avais voulu faire un mot d'esprit, et moi, comprenant alors que j'en avais fait un mauvais sans le vouloir, je redressai la tête pour prendre la position la plus intelligente que je pouvais offrir dans ces circonstances... Mais depuis ce jour, chaque fois que je rencontre maintenant en ville cette brave femme retraitée, elle tourne la tête pour ne pas me voir... impossible de la "draguer". Comme quoi il faut vraiment tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler...
AUTRE HISTOIRE VRAIE QUI VIENT DE M'ARRIVER: ( mais moins drôle)
Aujourd'hui 3 juin entre 12 heures 15 et 12 heures 30, Nanou et moi avions à faire une course urgente à l'hypermarché de Draguignan. Au moment de passer à la caisse, une borne s'allume à mon passage signalant que je transportais sur moi un objet du magasin que je n'avais pas déposé à la caisse. Évidemment je n'avais rien volé et le peu que nous avions acheté était sur le banc de la caissière. je recule et recommence; même ordre, même motif, je persiste une troisième puis une quatrième fois en me débarrassant d'abord de mes clés de voiture, puis de mon téléphone portable pensant qu'il pouvait s'agir d'un de ces objets. Les lumières continuent de clignoter à chacun de mes passages, alors la caissière fait donc appel au préposé à la sécurité qui m'embarque au vu et su de tout les clients à son poste de surveillance près de l'entrée du magasin où il se tient généralement en faction. Vider les poches, interrogatoire pour savoir où j'avais acheté mon pantalon, mes chaussures et depuis quand... Il ne m'a pas demandé d'où venait mon pull car c'était un pull de marque et de toute évidence ce n'était pas Carrefour qui vendait ce genre d'article, tout comme mes chaussures, ce que je n'oubliai pas de lui faire remarquer bien qu'il en doutât.
Passage à la mini poêle à frire sur tout le corps, heureusement encore revêtu, le tout sans résultat. La moutarde commençait à me monter au nez car je commençais à m'énerver. De son coté, il commençait à jouer "les gros bras", ce qui non seulement me laissait indifférent mais faisait encore monter "la pression". A la fin je me mis à gueuler dans tout le magasin, tandis que Nanou, toujours à la caisse, disait à la caissière que je finirais par le prendre mal...elle ne se trompait pas d'autant que le zèbre menaçait de m'interdire désormais l'accès du magasin. Bref, scandale, gueulantes de part et d'autre, mais surtout de ma part car j'étais profondément vexé devant tous les clients qui devaient penser que même les vieux se mettent à la page à notre époque.
Je n'ai eu qu'un seul tort mais j'y ai pensé trop tardivement: me mettre complètement à poil devant tout le monde pour qu'il puisse faire sa fouille à son aise. C'est vraiment dommage que j'aie loupé cette occasion de faire admirer, "au moins par les caissières, mon anatomie de "play boy" sur le retour.
Rentré chez moi, toujours en colère je m'empressai de pondre une lettre au directeur du magasin pour l'avertir que non seulement je ne fréquenterais plus son établissement, mais que je me ferais un plaisir d'informer mes clients et mes amis de l'incident pour ne pas qu'ils soient de nouvelles victimes d'un système électronique défectueux. Mais, en réalité, pourquoi moi et pas un autre? j'en suis toujours à me poser cette question. Je n'ai qu'un seul regret, ne pas m'être déshabillé car j'aurais aussi demandé à ce surveillant d'aller chercher un gant chez son directeur pour pousser ses investigations jusqu'au bout, en pratiquant un "toucher rectal" pour s'assurer que je n'avais rien caché dans ma prostate!!!
Je ne souhaite à personne de passer par de tels moments car c'est vraiment très frustrant...
Je précise cependant que quelques jours après, le directeur du magasin m'a téléphoné pour me demander d'accepter ses excuses. Je pense qu'au reçu de ma lettre il a du faire sortir mon dossier de client et constater le volume des achats que j'ai fait chez lui depuis plusieurs années qui consiste également en achats de matériel ménager assez conséquents puisque j'avais équipé quelques gîtes!
SAISON DES PLUIES:
Depuis le mois de Mai nous sommes entrés dans la pleine saison des pluies. Vivement cet hiver que nous retrouvions la saison sèche. Je pense que désormais les prochaines années j'envisagerai la culture du riz (du riz de montagne en l'occurence) car, d'après les informations à la télé, c'est une matière première qui monte en bourse... Je n'ai pas encore les moyens d'acquérir une mine de cuivre alors autant rester dans la culture vivrière, à moins que je cultive de la canne à sucre pour le biocarburant!!! en attendant d'aller vivre à Calais pour profiter enfin du soleil...
HUMOUR:Un ami belge, probablement affecté par les histoires que je raconte sur ce blog au sujet de son "ethnie"semble avoir pris la mouche et me répond en m'envoyant des histoires drôles sur les corses. Il a bien raison et cela mérite un peu plus d'attention. Comment voulez-vous que l'on puisse trouver la paix en ce bas monde si nous nous moquons tous des uns et des autres. Reperdez par exemple les propos que tiennent les lorrains sur les alsaciens. Ne disent-ils pas que ces derniers , émigrant de Belgique vers la Suisse se sont faits refouler à la frontière de ce pays. Cette petite phrase dithyrambique pour les lorrains et assassine pour les autres, n'est pas agréable ni pour les alsaciens ni pour les belges et même, à la réflexion, pour les Suisses, sans relever pour autant la valeur des lorrains. Il faut donc que cela cesse et si je m'accuse publiquement de ce vilain défaut et je m'attribue donc une pénitence ... pas trop pénible vu mon âge avancé.
Mais avant d'arrêter je vous transmets une histoire de mon ami belge sur les corses:"Un touriste à Ajaccio prend contact avec l"autochtone (notez déja le coté péjoratif du terme):-C'est un bien beau pays que vous habitez-là.-Ouais... on peut dire comme ça.-Et de la belle terre...bien grasse...fertile.-Peu! pensez-vous...y-a rien qui pousse ici.-Vous me surprenez. Je suis moi-même agriculteur sur le continent et je suis sûr qu'ici si on plante,...-Ah ben évidemment, si on plante, alors... "Comme quoi vois-tu, répondis-je à mon ami belge, dans notre monde on est toujours l'arabe de quelqu'un. Mais pour conclure et enfoncer encore un peu plus le clou (c'est malheureux mais je ne peux pas m'en empêcher) je vous joins cette photo qui parle plus que n'importe quelle perle, fut-elle issue du Maroc (remarque ajoutée pour certains bénéficiaires d'un certain diaporama). Au sujet de ce diaporama, je suis persuadé que vous vous en êtes bien amusé, mais...il a un mais. Combien d'entre nous, français de souche et fiers de l'être, seraient capables d'écrire correctement en arabe ?
no comment...la cerise sur le gâteau!
DERNIÈRE NOUVELLE:
Embarquement sur TGV vendredi 27 juin pour le mariage de notre petit fils dans la région de Fontainebleau le samedi 28 et retour immédiat le dimanche pour Tourtour. A notre grand regret nous ne pouvons pas prendre davantage de congés à cette occasion car les clients sont programmés dans nos gîtes et nous ne pouvons pas laisser une de nos petites filles qui travaille s'occuper également pendant plusieurs jours de notre activité et de nos responsabilités hôtelières. Si le client paie, et c'est le cas, nous devons assumer... même à notre grand regret! Il est vrai que nos jeunes ne voient pas cette attitude sous le même angle... sauf quand ils sont eux-mêmes les clients! que voulez-vous, nous sommes de la vieille école!!!
Aux dernières nouvelles, à la réflexion, nous ne postulerons pas pour un changement sur Calais. Le beau temps est revenu dans notre midi et maintenant il fait même trop chaud!! Avis aux malheureux qui sont encore sous la pluie et les orages...
MARIAGE DE CAROLINE ET BENJAMIN: (je fournirai l'adresse du blog de Benja aux membres de ma famille qui ne le posséderaient pas encore pour qu'ils puissent le consulter car je suppose que Benjamin se fera un plaisir de faire partager sur son blog ces moments inoubliables.)
Nous avons eu le plaisir d'assister au mariage de notre petit fils à THOMERY- région de Fontainebleau. Notre voyage beaucoup trop rapide à notre goût s'est effectué en TGV et je tiens à vous faire part d'une surprise que j'ai eue en ouvrant la porte des toilettes dans la gare TGV d'Aix en Provence et de la lettre que j'expédie au chef de cette gare.
POMPONS LA GAIEMENT:
A Monsieur le Chef de Gare de la gare TGV AIX EN PROVENCE
Monsieur le Chef de Gare,
Je vous adresse une photo prise le 27 Juin 2008 à 9 heures 15 dans les toilettes de votre gare, comme vous avez pu, du reste, le constater vous-même à la suite de mon appel au guichet d'accueil de la gare.
Ce tableau "psychédélique", autant figuratif qu'impressionniste est surtout remarquable par son coté réaliste.
Si je me permets d'adresser ce courrier au responsable principal de cet établissement ferroviaire, c'est que je considère, comme voyageur et utilisateur de la Société Nationale des Chemins de fer Français, qu'il est de mon devoir d'attirer particulièrement votre attention sur ce fait, à mon avis non négligeable, de l'image que votre organisme représente pour mon pays, non seulement pour moi, Français, mais surtout pour l'impact particulièrement dévalorisant que cet incident peut laisser dans l'esprit des étrangers. Je ne doute pas que le personnel de la gare sous vos ordres n'est pas à l'origine de cet incident. Ce chef d'oeuvre nauséabond ne peut être que la réalisation d'un voyageur incivique, inconscient, doué d'un gros intestin défectueux et d'un cerveau fêlé; mais vous, étant le "patron" responsable de l'ensemble de ces lieux, lieu public par excellence tout en étant un lieu privé puisque bien payant, êtes également responsable de l'efficience de votre personnel. Vos toilettes bénéficient certainement d'une équipe de nettoyage et d'entretien qui, je l'ai observé, a, sur mon intervention, opéré rapidement après mon appel à votre guichet d'accueil. Elle est même équipée sérieusement pour agir efficacement en cas de "gros besoins". En l'occurence pour être clair, cette affaire sordide tendrait à prouver qu'un laxisme certain des responsables, à quelque degré qu'ils soient, se transforme facilement en "laxatif" pour se terminer rapidement par une "chienlit".
Il me semble cependant que, compte tenu de l'heure relativement tardive de mon constat, votre équipe aurait pu effectuer la vérification, depuis longtemps, de l'état de ces lieux couramment utilisés par le public. En conséquence, je vous conseille d'envisager des visites programmées de contrôle par votre personnel dans ce domaine et d'en vérifier l'exécution.
Après ce constat et ces informations d'usage de ma part, je vous serais reconnaissant d'envisager que, pour bénéficier de ce tableau remarquable et aussi de l'odeur nauséabonde qui ne peut pas s'exprimer sur la photo, j'ai dû verser la somme, modique certes pour un pareil spectacle mais néanmoins bien réelle, de 0,30€.
J'apprécierais, Monsieur le Chef de Gare que votre société veuille bien procéder au remboursement de cette somme et vous demande donc de bien vouloir vous faire mon interprète auprès de votre hiérarchie pour que le nécessaire soit effectué rapidement. Je vous en remercie par avance et vous prie de bien vouloir agréer l'expression de mes salutations distinguées.
Claude Bouillard
PS lettre adressée au chef de la gare TGV d'Aix en Provence en recommandé avec accusé de réception...