vendredi 6 février 2009

mois de Février 2009

une histoire drôle de ma composition et une plus édifiante reçue d'un ami


1- Apparemment perturbé je suis! la dégringolade des PV reçus et que j'ai déjà signalée dans mes blogs précédents m'a donné l'idée, après une nuit mouvementée, d'écrire ma désolation à ma députée et de lui demander une "compensation" dont je vous livre ci-dessous les éléments.


Ma députée s'appelle, Madame Pons, "ponce" qui? "espilat"?



Voici le texte de la lettre:



Objet: demande de décoration.



Chère Madame,


Je me présente. Je suis Chef de Bataillon de l'Armée Coloniale en retraite et comme chacun sait, comme presque tous les militaires et anciens militaires, je vote à droite et fait voter toute ma nombreuse famille dans le même sens. En l'occurence, j'ai eu un grand plaisir à participer à votre élection au niveau national et je m'en réjouis.


Je me tourne vers vous aujourd'hui pour vous adresser une requête puérile mais qui me semble justifiée.


Depuis quelque temps j'ai bénéficié de l'octroi de nombreuses amendes, trois en fait, concernant de légers dépassements de vitesse sur les routes et autoroutes françaises. Je ne noterai pas le nombre de points soustraits à mon permis de conduire, passé dans l'armée en 1952 et transformé en permis civil, mais je tiens par contre à insister sur les amendes pécuniaires qui s'y rattachent , 45€ x 3 = 135€. Nonobstant je ne discuterai pas sur le bien fondé de la somme ainsi dépensée, à bon escient je suppose, mais je serais heureux que cette contribution involontaire soit reconnue et que je puisse bénéficier d'une médaille nationale reconnaissant ma participation au redressement de notre dette nationale, même si la somme est encore actuellement très modique. Comme tous les militaires depuis Napoléon, je suis assez "cocardier".


Celle-ci pourra s'adjoindre à celles que je possède déjà (voir liste jointe) pour avoir honnêtement et loyalement servi ma patrie dans des circonstances, c'est vrai, plus risquées que celles que l'on peut rencontrer sur nos routes et autoroutes françaises particulièrement bien entretenues.


Je ne doute pas que votre influence au sein du groupe UMP à l'Assemblée Nationale me permettra d'obtenir une médaille que j'arborerai avec beaucoup de fierté et je vous en serai infiniment reconnaissant.


Attribution de médaille ou non, je continuerai cependant à apprécier votre qualité de représentante de notre département et je vous souhaite encore beaucoup de succès dans la continuation de votre carrière politique.


Recevez, chère Madame, mes respectueux hommages.


Commandant Claude Bouillard.


suit la liste de mes quelques titres de chevalier dont je vous fait grâce mais si j'avais obtenu chaque fois que j'en ai reçu un, un cheval allant avec, je disposerais actuellement de toute une "écurie". Malheureusement je n'aurais cependant pas les moyens de me payer même un "pâle" frenier!!!



2- histoire vraie à méditer


Le musicien de rue était debout dans l'entrée de la station "l'Enfant Plaza" du métro de Washington D.C. Il a commencé à jouer du violon. C'était un matin froid de janvier. Il a joué pendant quarante cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2éme partita de Bach, puis l'Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet et de nouveau du Bach. A cette heure de pointe, vers huit heures du matin, quelques mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur boulot. Après trois minutes, un homme d'âge mûr a remarqué qu'un musicien jouait. Il a ralenti le pas, s'est arrêté quelques secondes puis a redémarré en accélérant. Une minute plus tard le violoniste a reçu son premier dollar: en continuant droit devant, une femme lui a jeté l'argent dans son petit pot. quelque minutes plus tard, un quidam s'est appuyé sur le mur d'en face pour l'écouter, mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Il était clairement en retard. Celui qui a marqué le plus d'attention fut un petit garçon qui devait avoir environ trois ans. Sa mère l'a tiré , pressée, mais l'enfant s'est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l'a secoué et agrippé brutalement afin que l'enfant reprenne le pas. Toutefois en marchant il a gardé sa tête tournée vers le musicien. Cette scène s'est répétée plusieurs fois avec d'autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger. Durant les trois quarts d'heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiement arrêtés pour l'écouter un temps. Environ vingt personnes lui ont donné de l'argent tout en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars. Quand il a eu fini de jouer, personne ne l'a remarqué. Personne n'a applaudi. Seule une personne l'a reconnu sur plus de mille personnes. Personne ne savait que ce violoniste était Joshua Bell, un des meilleurs musiciens sur terre. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius de 1713 valant 3,5 millions de dollars. Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation au théâtre de Boston était "sold out" avec des prix avoisinant les 100 dollars la place. C'est une histoire vraie. Joshua Bell jouant incognito dans une station de métro a été organisée par le "Washington Post" dans le cadre d'une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d'action des gens. Les questions étaient: dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté? Nous arrêtons-nous pour l'apprécier? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu? Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : Si nous n'avons pas le temps pour nous arrêter et écouter un des meilleurs musiciens du monde jouant quelques unes des plus belle partitions jamais composées, à coté de combien d'autres choses passons-nous?

A part ces histoires drôle et moins drôle, je ne vois pas grand chose à ajouter à un mois de février qui fut, pour nous, particulièrement morose. A noter le début des travaux de la maison sur les "Ginesto" qui, enfin et après moults péripéties dues aux pluies hivernales inhabituelles, avaient retardé l'ouverture du chantier suite à l'effondrement des terres qui surplombaient le terrassement des fouilles prévues pour la construction du sous sol . Vu la position du terrain, il était grand temps car je me voyais ( et surtout Nanou) avec une route goudronnée du lotissement à refaire. Sacré cadeau!!! Finalement le ciel, dans sa grande clémence, nous a épargné cette catastrophe.... pécuniaire !!! voir photo.

il était grand temps que les pluies s'arrètent car je serais devenu "l'heureux propriétaire" de la route goudronnée attenante et le terrain de mon voisin du dessus serait venu me rendre visite!!!