samedi 31 octobre 2009

mois d'octobre 3009







Mois d’octobre 2009 31 octobre 2009


Les nouvelles de Nanou sont meilleures que le mois dernier; la fracture du poignet, consolidée par une plaque, se résorbe petit à petit. Malheureusement la chute a entrainé une luxation du coude avec quelques problèmes supplémentaires au radius et au cubitus mais je pense que tout cela, grâce au concours de l'ostéopathe que nous connaissons, ne sera plus qu'un mauvais souvenir dans quelques mois. J'ai remis les rideaux de la cuisine en place , c'est tout ce que je suis capable de faire à mon niveau "médical".

On aurait dû s'en douter....
En effet, je viens d'entendre une publicité qui nous fait savoir qu'avec "CALIN", le fromage blanc de renommée mondiale, les problèmes osseux sont résolus à partir de trente ans. 0n peut tomber, on se ramasse sans risque de fracture. Je n'ai donc qu'un seul regret, comme pour l'école universelle, c'est de ne pas l'avoir connu plus tôt. Aussi permettez-moi de vous indiquer ce "tuyau", vous qui êtes beaucoup plus jeunes que nous (je parle pour mes petits enfants!!). Rien de tel que les calins pour renforcer sa masse osseuse... , mais après 30 ans seulement... N'en doutez pas!

Le Mas de l’Acacia serait-il une succursale des « Galeries Lafayette » ? Comme dans ce célèbre magasin, il s’y passe « toujours quelque chose »…
Ce mois-ci ce quelque chose, c’est …rien ! Ou pour être plus exact, presque rien… Nous avons eu d'abord quelques difficultés cet été avec un couple de clients mal intentionnés qui ont essayé de nous « démolir » auprès de l’Office de Tourisme et de la Mairie de Tourtour. Ils voulaient se faire rembourser la caution qu’ils avaient avancée en février sur la location du mois d’août. Bien mal leur en prit. L’affaire a très mal tourné pour eux. Il ne me fut pas difficile de sortir de mes archives une kyrielle de témoignages de satisfaction de ma clientèle, celle qui revient régulièrement chaque année. Devant la crainte d’une plainte de ma part pour diffamation, le silence épistolaire (si l’on peut appeler ainsi un silence !) s’est rapidement installé et maintenant ces sinistres gens font « les canards »… j’avais quand même pris la précaution, dans ma réponse, de leur indiquer en passant, que j’avais exercé les fonctions de juge titulaire au tribunal permanent des forces armées à Marseille… cela fait toujours un petit effet auprès d’individus qui recherchent des vacances à « l’arnaque » ! Je mets cependant un terme à ce différend, sur « injonction de Nanou » je précise, mais à mon grand regret car j’aime ce genre de situation « conflictuelle », surtout quand je détiens les bonnes cartes !!!.

Par contre un deuxième incident avec une autre cliente, une parisienne évidemment, m'a procuré une satisfaction dont je vais quand même vous entretenir. Elle n'était pas contente de sa terrasse privée, elle aurait préféré celle du studio voisin mais il était loué alors, mécontente, elle s'est précipité, à mon, avis un peu trop rapidement, sur le cahier de réclamations de l'Office de Tourisme pour dire que la propreté était à revoir. Bien sûr, elle a écrit mais elle n'a pas signé son forfait!!!

Mis au courant de la réclamation plusieurs semaines plus tard, j'ai retrouvé l'identité de la plaignante grâce à son écriture que j'avais également sur le contrat de location qu'elle m'avait retourné lors de sa réservation. J'ai donc su qui elle était ainsi que son adresse, or, deux ou trois jours après avoir manifesté son mécontentement sur le cahier de réclamation, sans qu'elle nous le dise, évidemment, son mari s'est touvé très malade après avoir été manger un soir chez leurs amis et le lendemain, la brave femme venait trouver Nanou en lui faisant part des problèmes qu'il avait eus dans la nuit. Pour être clair, il avait été pris d'une courante qu'il n'avait pas pu rattraper et avait fait ses besoins dans le lit. Bien que les draps soient ceux de ces clients, Nanou a fait tout ce qu'il fallat immédiatement pour réparer les dégâts, le lavage de leurs draps plus le lavage de nos affaires, notamment d'un matelas. Elle leur a prêté nos draps pour qu'ils continuent leur séjour dans de bonnes conditions. Son mari malade n'a pas empêché l'épouse, sans pour autant s'occuper de la propreté assumée par Nanou, d'aller faire la visite programmée du village.

Je me suis fait un plaisir, après avoir lu son mot sur le cahier de réclamations de l'Office de Tourisme, de lui adresser personnellement avec copie à l'Office de Tourisme, la lettre dont vous trouverez la copie ci-dessous. Vous y recommaitrez certainement mon style...


CLAUDE BOUILLARD classement *** Préfecture du Var
LE MAS DE L'ACACIA

382 CHEMIN DES PEÏROUES (D51) à
83690TOURTOUR/ FR. Madame Marie Cécile Bergot


TEL/FAX 0033 (0)4 94 70 53 84 61 bis rue Bichat
PORTABLE 06 62 09 62 59 75010 Paris
E mail: acacia83@aol.com tel 0140400737
Site web: www.verdon-tourtour.com courriel : mcdefline@hotmail.fr
N° SIRET 427 668 827 0002
Objet : droit de réponse
Sujet : .propreté au Mas de l’Acacia
Référence : votre remarque en date du 2 août 2009 dans le registre de l’Office de Tourisme de Tourtour
Madame,
Je suis très surpris par la remarque désobligeante que vous avez écrite sur le cahier de réclamations de l’Office de Tourisme de Tourtour au sujet de la propreté au Mas de l’Acacia.
Comme un vieux dicton le note dans le Midi : « Fais du bien à Bertrand, il te le rendra en caguant…les brailles à la main ». J’ai écrit ce dicton provençal en français pour que tout le monde le comprenne…
Dans votre cas particulier, je suis en mesure de dire que ce dicton est particulièrement bien approprié. Votre remarque sur la propreté ne manque pas de selles ! (Non, il n’y a pas de faute d’orthographe) ! Aussi je tiens à vous remémorer les évènements qui se sont déroulés, dans notre gîte, pendant votre séjour au Mas de l’Acacia.
Je vous rappelle que votre mari, victime d’un malaise pendant son séjour au Mas de l’Acacia, a déféqué dans son lit, dans vos draps, et que notre alèse était couverte de taches de matières fécales. Vous avez normalement fait appel à mon épouse pour régler ce problème important de propreté. Mon épouse a donc pris immédiatement vos draps, vos serviettes de toilette et a effectué le lavage pendant que vous alliez, seule, faire la visite programmée du village. Elle vous a prêté une autre paire de draps pour que Monsieur Bergot puisse être couché agréablement, sans vous demander aucune compensation pécuniaire, ce qui eût été impensable pour nous, compte tenu de votre qualité de clients (dans votre cas, je n’ose pas employer le terme d’hôtes qui ne me parait pas convenable, si je tiens compte de votre remarque à l’Office de Tourisme..) !
Si je peux me permettre une parenthèse personnelle au sujet de cette affaire, je suis heureux d’avoir une épouse aussi généreuse et si bien attentionnée.
Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes salutations, lesquelles sont, elles, « distinguées ».
Claude Bouillard Tourtour le 23 septembre 2009
Copie à l’Office de Tourisme de Tourtour en application du droit de réponse pour insertion dans le cahier de réclamations.

Dois-je ajouter que je n'ai pas eu de réponse. Inutile d'ajouter par contre , que cette lettre a fait du bruit dans le petit Landerneau commerçant tourtourain, certains ont peur de perdre des clients... et de ne plus entendre le "bling-bling" mélodieux de leurs caisses enregistreuses.


Bref, ces histoires nous ont fait réfléchir sur l’état d’esprit d’une certaine clientèle qui devient de plus en plus inconséquente . Nous nous apercevons que depuis quelque temps la mentalité de la population change. Nous nous trouvons dans une situation où, comme il y a des gens de plus en plus merveilleux, il existe en contre partie, et c’est une loi de l’espèce humaine, des individus de moins en moins fréquentables. Tout le monde peut du reste le constater en écoutant les informations quotidiennes.
Pour l’instant nous faisons refaire entièrement la piscine qui commençait à prendre « un coup de vieux ». Un ami nous fait les travaux nécessaires pour l’installation du tout à l’égout et, par la même occasion, le câblage pour une installation électrique supplémentaire. La situation économique nous incite à nous installer confortablement et durablement au Mas de l’Acacia, car nous serions très étonnés d’en réaliser la vente comme nous l’avions précédemment envisagée il y a quelque temps. De plus, à la réflexion, beaucoup de nos amis sont à Tourtour et nous n’avons pas envie de nous en séparer. Nous appartenons à de nombreuses associations et nous avons compris que déménager serait certainement de nous couper de nos racines à notre âge. Nous devons convenir que, depuis ce printemps jusqu’à maintenant où nous avons connu, Nanou et moi, quelques problèmes de santé, il est très réconfortant de ne pas se trouver sans amis proches et serviables. Ils nous ont beaucoup aidés par leur présence et leur disponibilité. En fait, vivre à Salernes ne m’enchante pas particulièrement et je pense que Nanou a fini par être convaincue du bien fondé de ma réserve. Pour bien s’encroûter à Tourtour, je me suis fait livrer 10 stères de bois, si bien qu’il sera encore plus difficile de tout transborder ailleurs… et puis, j’ai ma tombe tout près, ici au cimetière, donc mes descendants auront moins de frais à payer pour le corbillard… Il faut aussi penser aux autres !!!

Kiffez l’âne ? : Comme vous pourrez le constater sur la photo : ce n’est pas moi !!! désolé pour ceux qui auraient aimé me voir en "équidé"... Je sais que j'ai déja de belles oreilles....
Nous avons une association tourtouraine ainsi nommée car elle s’occupe de promener des touristes dans la campagne en compagnie de jeunes et jolis ânes qui transportent le casse-croûte ou le goûter. Pique-nique que l’on prend généralement près d’une source agréable.
Quelques amies de l’association « la Rapugue », mot qui signifie en langue vernaculaire : vieilles grappes de raisin laissées sur pied par les vendangeurs, ont profité de la disponibilité de ces sympathiques animaux pour faire une balade à pied en leur faisant transporter leur en-cas.





HISTOIRES UN PEU DRÔLES



L’EMPLOI DU PRONOM INDEFINI

« Il était une fois quatre individus que l’on appelait
Tout le monde - Quelqu’un - Chacun - et Personne.

Il y avait un important travail à faire
Et on a demandé à Tout le monde de le faire.
Tout le monde était persuadé que Quelqu’un le ferait…
Chacun pouvait l’avoir fait, mais en réalité Personne ne le fit.

Quelqu’un se fâcha car c’était le travail de Tout le monde !
Tout le monde pensait que Chacun pouvait le faire
Et Personne ne doutait que Quelqu’un le ferait…

En fin de compte, Tout le monde fit des reproches à Chacun
Parce que Personne n’avait fait ce que Quelqu’un aurait pu faire.

MORALITE :

Sans vouloir le reprocher à Tout le monde,
Il serait bon que Chacun
Fasse ce qu’il doit sans nourrir l’espoir
Que Quelqu’un le fera à sa place…
Car l’expérience montre que
Là où on attend Quelqu’un,
Généralement on ne trouve Personne !

(De la part d’un fidèle ami Belge)

UNE JEUNE DAME…
Une jeune dame attendait l’embarquement de son vol dans un grand aéroport…
Puisqu’elle aurait à attendre plusieurs heures, elle décida de s’acheter un bon livre ; elle acheta aussi un paquet de biscuits.
Elle s’assit dans un bon fauteuil dans la salle VIP de l’aéroport pour se reposer et lire en paix.
A coté du fauteuil où se trouvait le paquet de biscuits, un homme ouvrit son magazine et se mit à lire. Lorsqu’elle prit son premier biscuit, l’homme fit de même.
Elle se sentit irritée par ce comportement, mais elle ne dit rien se contentant de penser :
« Quel effronté, j’ai envie de lui donner une bonne raclée ! ».
A chaque biscuit qu’elle prenait, l’homme en prenait un aussi. Cela la mettait dans tous ses états, mais elle ne voulait pas faire une scène.
Lorsqu’il ne resta qu’un seul biscuit, elle pensa : « Et que va-t-il faire maintenant, cet abruti de profiteur ? ».
L’homme prit le dernier biscuit, le brisa en deux et lui en remit la moitié.
Ah ! Mais là c’était trop !
Elle était hors d’elle-même !
En un éclair, elle prit son livre et ses affaires et sortit en trombe pour se rendre au guichet d’embarquement.
Lorsqu’elle prit son siège dans l’avion, elle ouvrit son sac à main pour y prendre ses verres de lecture, et, à sa grande surprise, elle y découvrit …son paquet de biscuits intact et non ouvert !
Elle se sentit très mal ! Elle réalisait combien elle s’était trompée… elle avait oublié qu’elle avait mis son paquet de biscuits dans son sac à main.
L’homme avait partagé ses biscuits avec elle sans rancune ni appréhension…pendant qu’elle était si choquée, pensant qu’elle avait partagé ses biscuits avec lui…. Et maintenant, elle n’aurait plus la chance de s’expliquer ou de s’excuser….

Il y a quatre choses que nous ne pouvons pas retrouver…
- la pierre après l’avoir lancée !
- le mot après l’avoir dit !
- l’occasion après l’avoir perdue !
- le temps lorsqu’il est passé !...